Questions diverses

2. anaïs wallez 27/04/2011

bonjour monsieur je voudrais savoir si dans l'explication de texte on doit faire apparaitre le numéro des phrases.
Et je n'ai pas votre adresse e-mail pour vous l'envoyer si vous pouviez me la communiquer je vous remercie.

4. JFM 01/03/2011

Cher Pascal,

Au risque de paraître quelque peu familier, j'ose affronter les coups du sort (si !) en supposant qu'au cours des méandres qui rythment les péripéties de nos vies agitées, tu fus un lycéen belfortain ("chez Raoul")...car si tel était le cas, ce qui me porterait aux nues de la joie la plus extatique qui se puisse être, sache que je fus ton humble délégué de classe durant ces années turbulentes !!!

Il s'agissait bien d'une question "autre"...quoiqu'il en soit, j'espère avoir de tes nouvelles et présente mes humbles excuses dans le cas d'une méprise de ma part.

A très bientôt

6. A. PEYNET 07/07/2010

Monsieur, j'ai une derniere question que j'ai pas pensé vous demander hier ...
Pour les rattrapages, comment ça marche ? as-t-on des horaires spécifiques pour les matieres ?
Merci d'avance ... Si vous recevez ce mot avant que je passe !

Adeline

8. Emma B. 16/06/2010

merci beaucoup

10. Pascal G 16/06/2010

Bonjour,

E, règle générale, la mention de l'auteur n'est jamais une "obligation". Mais je vous recommande de l'indiquer s'il vous semble que vous vous en souvenez. Une erreur d'auteur n'est jamais qu'une erreur de mot... et, mis à part sans doute en ce qui concerne la confusion Nietzsche / Kant, qui est effectivement ennuyeuse (parce qu'elle est quasi absolue), on ne vous en voudra pas.

Par ailleurs, dans une explication de texte, le but est effectivement de parvenir à expliquer et illustrer les propos du texte. Dans ce cas, les arguments et les exemples vus en cours peuvent être utilisés dans l'optique du texte (et la mention de l'auteur devient secondaire).

En revanche, si l'argument ou l'exemple que vous cherchez à mobiliser (parce qu'il porte sur le même thème, la même question) ne constitue pas directement une justification ou une illustration des propos de l'auteur, et correspond donc plutôt à une approche différente du même problème, alors mieux vaut l'utiliser pur la "mise en perspective" finale du texte.

Mise en perspective dont je vous rappelle le caractère strictement OBLIGATOIRE dans une explication. Et, dans ce cas, le où de l'auteur est important, dans la mesure où vous cherchez à mettre en rapport deux systèmes philosophiques différents (par exemple, pour mettre en lumière une divergence sur l'un des points du texte.)

Voilà voilà.

Dans le cadre d'une dissertation, il ne faut pas hésiter à indiquer le nom de l'auteur ; par ailleurs, nous avons cherché cette année à bien différencier les approches des auteurs lorsque nous en avons mobilisé plusieurs pour un même thème. Et ils se retrouvent dans les quiz. Donc : vous devriez pouvoir faire confiance à votre mémoire.

Avant-dernier point : le fait de se relire est TRES important.

Dernier point : je te conseille (donc) d'avancer ta montre de 10 minutes. Comme ça tu pourras rendre ta copie dans les temps, sans manquer des sempiternelles 10 minutes qui t'ont fait défaut tout au long de l'année...

Bonne chance !

PG

12. Pascal G 14/04/2010

Bonsoir Joana L,

La liste est en cours d'élaboration... ça vient ! (Le tout sera prêt à la fin de la semaine)
Bonnes vacances
PG

14. Marion 06/04/2010

Bonjour, je suis dans la phase "je rédige ma dissertation" ;) et j'aimerais savoir ,s'il est possible de dire que pour Kuhn , tout comme pour Popper, "le social" et "le culturel" sont des conditions nécessaires pour une science objective?
En effet , après avoir lu Kuhn,il ne me semble pas qu'il se pose la question de l'objectivité... pourtant ça m'arrangerai bien ... :)

ps : pouvez-vous me répondre sur ma boite mail svp.

16. Pascal G 23/03/2010

Bonsoir Amandine,

Voici donc mise au jour l'une des ambiguïtés qui surgissent dès que l'on "résume" un peu trop... ce qui était le cas dans mon topo.
En fait, j'ai essayé de faire apparaître les différences de points de vue entre Kant et Spinoza sur la question de la liberté d'expression. mais cela n'implique pas que l'un récuse tout ce que dit l'autre...

Pour Kant aussi, le philosophe peut jouer un rôle dans le conseil des princes ; et pour Spinoza, la légitimité de la liberté d'expression ne repose pas seulement sur le fait d'améliorer le droit.

En revanche, on peut insister sur le fait que la logique de l'argumentation de Spinoza concernant la liberté d'expression est assez semblable, quel que soit le domaine qu'il interroge.

Par exemple, Spinoza s'est interrogé sur la liberté d'expression face aux exigences de la religion. Pour lui, la liberté d'expression découle ici encore de la liberté de pensée. Pour Spinoza, la religion ne peut interdire de penser ou d'exprimer une idée sous prétexte qu'elle serait "contraire à la vérité telle que nous l'enseigne la religion".

Pour Spinoza, le but de la religion n'est pas de nous enseigner la vérité sur le monde (cela, c'est le travail de la philosophie), mais d'obtenir de nous obéissance et piété, c'est-à-dire une conduite conforme à la Justice et à la Charité. Il ne peut donc pas y avoir "d'opposition" entre la liberté de pensée / expression et la croyance religieuse bien comprise.

Sauf... (et on retrouve encore l'argumentation du texte politique), sauf si l'individu utilise la liberté d'expression pour enseigner "des opinions propres à répandre parmi les hommes l'insoumission, la haine, l'esprit combatif et la colère".

On retrouve donc la logique de l'argumentation, dans un espace autre que celui du droit. dans la mesure où ce qui est interdit est ce qui est contraire à la justice et à la charité, puisqu'une pensée ne peut pas produire par elle-même l'injustice, il n'y a pas de raison de proscrire la liberté de pensée ou d'expression... sauf si l'individu utilise cette liberté pour propager la haine.

En ce sens, le texte de Spinoza est assez proche de la manière dont la censure se trouve justifiée dans un cadre républicain. Aujourd'hui encore, on ne peut pas publier n'importe quoi. On peut faire de la satire, de la caricature, etc. Mais on ne peut pas, notamment, "inciter à la haine raciale".

La liberté d'expression est donc limitée, dans un cadre républicain, non par le fait qu'il faut interdire certaines pensées (parce qu'elles seraient fausses, insanes, etc.) mais parce que leur expression peut avoir un impact qui viole le respect de la liberté, de la dignité, etc. des hommes. Si tel n'est pas le cas, la censure devient illégitime.

Cette distinction est très importante. cela signifie que l'Etat ne peut pas prétendre détenir un monopole de la vérité. Tant que l'on interdit des paroles parce qu'elles sont fausses, cela veut dire que l'Etat détient LA vérité, et qu'il peut donc contrôler l'expression et la diffusion des idées en fonction de leur conformité à cette vérité.

En revanche, lorsque l'on n'interdit l'expression d'une idée que lorsque les modalités de son expression entrent en contradiction avec les exigences de la justice, cela ne signifie en rien que l'Etat détient le monopole de la Vérité. Cela signifie simplement qu'il a pour fonction de garantir les droits des citoyens...

...ce qui est totalement différent !

dans cette optique, l'acte de s'exprimer devient un acte comme les autres. Et comme tous les autres, il est soumis au respect du droit d'autrui.

Voilà voilà. J'espère que tout ceci permettra de corriger le biais "réducteur" que ma présentation faisait subir à la pensée de Spinoza. En y réfléchissant bien, la conception spinoziste de la liberté d'expression est assez puissante pour sa légitimation, même dans un cadre contemporain.

Elle n'est pas inintéressante à mobiliser pour analyser le cas des "caricatures de Mahomet", dont certains médias se sont emparés pour jouer les martyrs. Ces médias (comme Charlie Hebdo) ont cherché à faire croire que le litige portait sur le droit à la caricature. Ce n'est pas le cas. La question soulevée par les plaignants était de savoir si certaines modalités de caricature pouvaient porter atteinte au respect des croyances d'autrui.

En ce sens, la question n'était pas de savoir si on avait le droit de "critiquer Mahomet", mais de savoir si CES caricatures pouvaient être considérées comme portant atteinte à la liberté de conscience, au respect des croyances religieuses, c'est-à-dire aux droits d'autrui. En ce sens, leur question était... assez spinoziste.

Ils ont perdu et, en un sens, ils devaient perdre (mais cela constitue déjà un jugement personnel) parce que les caricatures en cause ne pouvaient pas réellement être interprétées comme des injures islamophobes, ou d'autres choses de ce genre. Elles n'étaient pas des appels à la haine interconfessionnelle ou autre. En ce sens, il s'agissait bien de liberté d'expression, sans violation directe des droits d'autrui.

En revanche, on peut effectivement regretter que, à une période où l'islamophobie se faisait un peu préoccupante (le 11 septembre a fait des ravages), certains médias (comme CH) se soient emparés de ce cas pour lancer une grande campagne "anti-islamiste" au nom de la liberté.
Etant donné les liens que l'opinion publique tisse entre islam et islamisme (de nombreux journalistes intervertissent régulièrement les termes...), il n'était peut-être pas nécessaire d'en rajouter. Par ailleurs, il est assez curieux de constater qu'un journal comme Charlie Hebdo, qui revendique la libre pensée contre la pensée unique, qui revendique le fait de penser à contre-courant,qui cherche à promouvoir le contre-discours, etc. ait choisi de lancer sa grande campagne... contre l'islamisme !

C'est-à-dire d'enfourcher un cheval de bataille déjà chevauché par 99 % de l'opinion publique, ainsi (à l'époque) que par un président américain qui ne brillait pas particulièrement par son intelligence tolérante envers les pays musulmans.
Bref, de partir en guerre contre ce qui était déjà considéré, et bien souvent pour de mauvaises raisons, comme la plus grande menace pesant sur notre pauvre monde. Comme contre-pensée, on fait mieux.

cela valait-il une condamnation en justice ? La justice française a dit non, et elle a sans doute eu raison. La manière dont Charlie a bruyamment secoué ces malheureuses caricatures (d'un autre journal qui, lui, n'a pas surenchéri) était sous bien des aspects très contestable ; mais elle l'était, non parce qu'elle violait les droits d'autrui, mais parce qu'elle était bête. Or il n'est pas interdit (et il est très important qu'il ne soit pas interdit) d'être bête.

Comme l'a dit Olivier Roy, un "islamologue" contemporain qui n'a rien d'un fanatique (c'est l'un des "spécialistes de l'islam politique" régulièrement invité sur les plateaux télé...), il n'y a pas de droit à la liberté d'expression sans droit à la bêtise. Le fait qu'il soit reconnu est très légitime (le contraire conduirait encore une fois à un très dangereux "monopole de l'intelligence" par l'Etat...) ; ce qui est dommage, c'est que certains médias s'en servent autant.

Voilà... une petite mise en perspective de la pensée de Spinoza ! Qui n'engage que moi, évidemment, mais après tout il s'agit d'un site personnel...

...un point qu'il serait d'ailleurs intéressant de questionner d'un point de vue juridique. Jusqu'où le devoir de réserve s'étend-il pour ce type d'espace privé lorsqu'il appartient à un fonctionnaire de l'Etat ?

Décidément, la question de la liberté d'expression est une véritable poupée russe !

A demain !

PG

18. Pascal G 23/03/2010

Re-bonsoir Amandine,

La position de Spinoza est différente de celle de Kant : mieux vaut donc choisir d'exposer dans un travail de type "dissertation" ce que dit l'un, ou ce que dit l'autre, mais non les deux en même temps. Cela évite les confusions.

Le texte canonique de Spinoza sur la question de la liberté d'expression (déjà tombé au bac) est le suivant :

"Puisque le libre jugement des hommes est extrêmement divers, que chacun pense être seul à tout savoir et qu'il est impossible que tous donnent la même opinion et parlent d'une seule bouche, ils ne pourraient vivre en paix si l'individu n'avait renoncé à son droit d'agir suivant le seul décret de sa pensée. C'est donc seulement au droit d'agir par son propre décret qu'il a renoncé, non au droit de raisonner et de juger ; par suite nul à la vérité ne peut, sans danger pour le droit du souverain(1), agir contre son décret, mais il peut avec une entière liberté donner son opinion et juger et en conséquence aussi parler, pourvu qu'il n'aille pas au-delà de la simple parole ou de l'enseignement, et qu'il défende son opinion par la Raison seule, non par la ruse, la colère ou la haine, ni dans l'intention de changer quoi que ce soit dans l'Etat de l'autorité de son propre décret."

Ce texte affirme trois idées. La première est que l'ordre social exige que chacun renonce à agir exclusivement en fonction de ses opinions personnelles. Puisque tous les individus pensent différemment, et qu'ils sont tous sûrs d'avoir raison, si chacun n'en faisait "qu'à sa tête", ce serait le désordre et le chaos. L solution du problème, c'est évidemment le droit, qui garantit l'ordre public en obligeant tous les individus à s'abstenir de tous les actes qui contredisent l'ensemble des règles collectives et obligatoires, émises par le Souverain.

La seconde idée suit la première. Ce qui peut créer le désordre, c'est le fait que chacun agisse comme il l'entend. En revanche, le fait que chacun pense et exprime sa pensée ne nuit pas à l'ordre social : c'est l'anarchie des actes qui mène au chaos, pas la diversité des pensées et des discours.
Par conséquent, si les individus doivent s'engager à s'abstenir d'agir contrairement aux lois, on ne voit pas bien pourquoi le droit devrait les empêcher de penser et de s'exprimer.

Ainsi, pour Spinoza (qui n'est pas un révolutionnaire dans l'âme),lorsqu'une loi me semble injuste, que dois-je faire. Je ne puis pas lui désobéir, agir en allant à l'encontre de la loi. En revanche, j'ai tout à fait le droit de penser et d'exprimer des critiques réfléchies. Mieux : on peut considérer que le fait de communiquer mes remarques au Souverain est un devoir de citoyen. Puisque ainsi, je ne porte pas atteinte à la loi (je ne lui désobéis pas), mais je travaille à l'améliorer.

La troisième idée vient préciser la seconde. ce que nous venons de dire justifie l'expression de pensées rationnelles à l'égard de la loi. Si le but est de rendre la loi plus conforme à la raison, plus raisonnable, alors il est clair que mes remarques concernant la loi devront prendre appui sur des arguments rationnels.

Le travail du bon citoyen ne justifie donc pas l'expression de considérations fondées sur les sentiments tels que la colère ou la haine. Je peux chercher à éclairer le peuple et le Souverain, mais je n'ai pas le droit de chercher l'exciter par des sophismes démagogiques ou des incitations à la violence.
De la même façon,je peux, je dois chercher à convaincre le Souverain qu'il faut modifier la loi ; mais lui seul possède l'autorité légitime pour le faire. Je ne dois donc pas chercher à modifier ou à détruire par moi-même la loi injuste : je dois seulement user de la liberté d'expression pour apporter des arguments rationnels visant à convaincre les autorités du caractère raisonnable des modifications que je suggère.

Chez kant, la liberté d'expression désignait d'abord la liberté reconnue aux penseurs de formuler et diffuser leurs raisonnements pour éclairer le peuple et lui permettre de forger un jugement autonome réfléchi. Kant s'inscrit dans le projet des Lumières : il faut éclairer le peuple, lui permettre d'accèder à la liberté.

Chez Spinoza, la liberté d'expression vise davantage le droit reconnu à tout individu de formuler publiquement ses réflexions pour tenter d'éclairer le souverain et le convaincre (et non : persuader) d'apporter des améliorations à sa loi. Spinoza est un penseur antérieur à la philosophie des Lumières (c'est un penseur du XVII° siècle) : le but est d'éclairer le Souverain pour rendre la loi meilleure. Chez Spinoza, le philosophe est moins un "éclaireur du peuple" qu'un "conseiller du prince"...

Voilà voilà. J'espère avoir répondu à ta question. Le problème des "topos" est qu'ils tendent toujours à se retreindre à un condensé de "topoi" (lieux communs). Mais une fois de temps en temps, cela permet d'éclairer un peu les choses...

A mercredi !

PG

20. Amandine G. 22/03/2010

Bonjour, j'ai une question sur un sujet que j'étudie dans le cadre du concours science po.
Sur le site de l'IEP, il y a un exemple de sujet : "médias et libertés".
A un moment, il est écrit :

"La question de la liberté d’expression est enfin, nous l’avons dit, une question
politique qui traverse la pensée philosophique. Vous avez donc peut-être déjà rencontré
durant votre année de terminale le problème, chez Spinoza ou Kant, n’hésitez pas à solliciter
ici votre professeur de philosophie(de Kant, Qu’est-ce que les lumières ? par exemple)".

J'aurais donc voulu savoir ce que disent Kant et Spinoza sur le sujet si ça ne vous dérange pas.
Merci, Amandine.

22. Pascal G 19/02/2010

Bonjour,

Merci pour l'information. Dans la mesure où le problème vient en partie d'un premier oubli de ma part, je repousse donc la limite de rendu des copies à la semaine suivante (le lundi). Je vais l'annoncer sur le site, en mettant en ligne le choix de textes à expliquer.

Merci encore,

PG

24. VALANTIN Marion 04/02/2010

Bonjour,
Ce semestre Descartes est au programme !!
il faudrait donc que je lise "les principes de la philosophie" mais il n'est plus édité dans sa totalité...
Ainsi j'aimerais savoir si vous l'avez ? et si vous seriez d'accord pour me le prêter ?

Marion

26. Elodie B. 27/01/2010

Je ferai passer le message à Amandine & Adeline.

Merci, bonne soirée!

28. Elodie B. 27/01/2010

Ou alors je le rattrape avec Amandine lundi, comme elle ne sera pas là demain, pour vous éviter de faire encore un autre sujet, déjà que vous en faites un deuxième..

30. Pascal G 24/01/2010

Bonsoir Johanna,

La liste des notions à définir pour mardi se trouve sur la dernière page du journal de bord :
http://garandel.e-monsite.com/rubrique,ds-du-26-01-10,557532.html
Bon courage !

32. Pascal G 18/11/2009

Hello,

La liste des notions à connaître se trouve dans la dernière page du journal de bord.. c'est-à-dire ici :
http://garandel.e-monsite.com/rubrique,les-quizz-ultimes-sont-arrives,371273.html

P. G.

34. Valantin Marion 12/11/2009

Gros problème avec mon plan ,sur "l'objet de la dialectique" pourriez vous regarder mon mail,envoyé sur votre boite mail (si vous avez le temps)svp?
Ensuite ,peut-on vraiment dire "l'objet (en tant que but) pour les auteurs antiques est... et pour les auteurs contemporains est... et l'objet(en tant que domaine d'étude) est pour les auteurs antiques.... et pour les auteurs contemporains...?
Merci!

36. Pascal G. 29/10/2009

Dear Wizzard,

Le texte à expliquer se trouve dans la (nouvelle) catégorie "la raison et le réel, II".
Bonne lecture !

P. G.

38. nicolas 09/10/2009

Un grand merci pour cette bibliogr. très précise et commentée. c'est plus que j'espérais! Je me permettrai de la communiquer à un ou deux amis qui sont aussi intéressés par ces questions.
Il est certains que les choix bibliographiques sont aussi le reflet de préoccupations personnelles, mais je crois que, comme l'on dit, nous sommes sur la même longueur d'onde.
encore merci
Nicolas

40. Pascal G 09/10/2009

Bonsoir Nicolas,

Voilà le résultat de mes méditations…
Pour commencer, comme tu as déjà une formation de base en économie, j’ai laissé tomber la liste des « classiques », qui se trouve d’ailleurs un peu partout ; je préfère indiquer rapidement quels sont les livres qui, d’après moi, permettent une approche efficace et non « vulgarisée » de ces auteurs à la biblio souvent impressionnante… j’ai tâché de privilégier ceux qui étaient rédigés dans une optique plus philosophique.

Pour les ouvrages de présentation générale, qui tendent à indiquer les enjeux extra-économiques des doctrines politiques et à les faire dialoguer, le meilleur livre est peut-être :

« La pensée économique, origine et développement » de Mark Blaug.

L’avantage du livre est qu’il propose une présentation extrêmement claire des doctrines du mercantilisme, Adam Smith, Ricardo, Marx (ce n’est pas le passage le plus marquant…), la doctrine « marginaliste », Marshall… jusqu’à Walras et Pareto. Ce qui fait de ce livre autre chose qu’un (gros) livre de vulgarisation, c’est qu’il part d’une idée assez forte, que Blaug emprunte à la théorie des sciences (type Popper) : il est possible de lire l’histoire des idées économiques comme une recherche progressive, qui affronte peu à peu des problèmes en leur apportant des réponses, qui apportent d’autres problèmes, etc. Ce n’est donc pas (du tout) une approche contextuelle de l’histoire économique, mais elle a le grand avantage de véritablement montrer les problèmes auxquels se sont confrontés les penseurs, et les difficultés qu’ils ont rencontrées, qui ne sont pas toujours d’ordre strictement économique. Pour une approche philosophique, il me semble que c’est un excellent support. Le problème est cependant que le livre est assez massif, est l’est devenu de plus en plus au fil des rééditions…

Il me semble en tout cas que c’est une approche plus intéressante pour un philosophe que les deux livres que l’on propose souvent aux étudiants : « Les libéraux » de Manent, et la trilogie interminable de Schumpeter…

J’y ajoute un autre (gros) livre, qui n’est pas un livre d’histoire des idées économiques, mais qui est très intéressant à consulter pour saisir les débats philosophiques qui avaient lieu durant l’élaboration del’économie classique (et que Blaug n’aborde pas toujours assez) : c’est tout simplement

« Histoire de la philosophie politique », de Cropsey & Co.

L’article consacré à Adam Smith, par exemple, reste de la vulgarisation mais fait particulièrement bien ressortir les enjeux de philosophie politique de son époque. Là encore, c’est un livre énorme, mais il n’est pas fait pour être lu d’un bout à l’autre.

Et pour terminer sur ce chapitre, le livre

« L’économie repensée » (Editions Sciences Humaines)

est un ouvrage qui, sans avoir d’autres prétention qu’une approche rapide des différents débats contemporains liés à l’économie, est vraiment très bien fait.

Voilà pour les ouvrages de présentation générale.

Concernant la période de l’histoire économique qui va du XVIII° au XX° siècle, mais en Allemagne, il y a l’excellent livre de Gilles Campagnolo, qui est d’ailleurs un philosophe, qui s’intitule

« Critique de l’économie politique classique ; Marx, Menger et l’école historique »

C’est un vrai livre de problématisation économico-philosophique d’une période de l’histoire économique, qui parvient très bien à montrer le chemin qui va de l’idéalisme allemand (notamment kantien) à la relecture allemande de Smith, Ricardo, Say et Mill, notamment par Menger. Comme articulation de la philo et de l’économie, j’ai rarement croisé mieux pour la théorie classique… et sa transformation en économie néoclassique.

Je ne te propose pas une biblio spécifique sur Marx, parce que…. cela dépend vraiment de l’angle d’attaque. Mais dans la mesure où il est forcément un auteur clé pour les philosophes qui font de l’économie, je suggère seulement deux livres qui m’ont personnellement aidé à mieux articuler les deux dimensions (philosophique et économique) de la pensée de Marx… justement en commençant par les dissocier. Pour le versant politique, il y a le très bon livre

« Marx, l’Etat et la politique », d’Antoine Artous.

C’est à la fois une présentation claire (parfois un peu aride, cela dit), et une anti-vulgarisation, puisque Artous tente de reconstruire la théorie « politique » de Marx (notamment sa conception de l’Etat)… dont chacun sait qu’elle est précisément ce qui a tendance à manquer (du moins sous une forme précise) chez Saint Karl. En spécialisant sa recherche dans le domaine de la politique, Artous permet aussi, justement, de défaire le nœud « économico-politique » qu’on a parfois du mal à trancher dans le Capital. Et du coup, il devient très profitable de lire avant, après ou en même temps

« La monnaie chez Marx », de Suzanne de Brunhoff

C’est un livre qui n’est pas facile à trouver (sauf en bibliothèque), mais qui justement, du fait de l’angle d’attaque restreint, permet d’isoler les catégories économiques de Marx sans les noyer dans des débats d’école ou d’interprétation. S de B écrit toujours, à ma connaissance, mes ce livre-là date de 1973…

Je termine la partie « classiques » par

« Ibn Khaldoun, un génie maghrebin », de Smaïl Goumeziane

pour ne pas oublier qu’il y a eu d’autres penseurs de l’économie que les occidentaux. Ce petit livre présente très clairement la théorie économique du philosophe arabe ; le fait qu’il soit écrit par un ancien ministre du Commerce d’Algérie ne gâte rien d’un point de vue économique. Et le dernier livre sera évidemment

« Notre économie », de M. B. al-Sadr,

un philosophe économiste irakien qui maîtrise de façon invraisemblable l’histoire de la philosophie occidentale, mais dont le mérite a été de fonder théoriquement (avant même qu’elle se mette à exister…) ce que l’on appelle aujourd’hui « l’économie islamique ».
Le livre est totalement introuvable chez les libraires classiques (on ne le trouve généralement que dans les librairies islamiques), mais il est disponible en ligne sur internet. Le dialogue avec Marx qu’il effectue est un synthèse fantastique des questionnements que les économistes qui ne sont ni libéraux, ni marxistes, ont lancé à la théorie économique classique. Et si cette question t’intéresse, tu peux aller jeter un oeil sur le travail que j’ai rédigé sur ce livre, non pas qu’il soit meilleur que les autres… mais tout simplement parce qu’il n’y en a pas d’autre, actuellement, en langue française. Le seul fait de travailler sur un auteur qui a été lié à la mouvance islamiste en Irak (al-Sadr a été torturé, arrêté et mis à mort par S. Hussein ; il était chiite) m’a valu, en gros, le reproche d’islamisme de la part de mon universitaire en chef. Et pourtant, ce livre est un terrain d’exploration fantastique pour celui qui cherche à voir comment un penseur non occidental qui n’appartient ni à la tradition libérale, ni à la tradition marxiste, peut interroger les débats classiques de l’histoire économique. Voilà pour le coiplet final pro-al-Sadr...

Bon. Si on en vient maintenant à l’économie contemporaine, le problème est qu’il est difficile de chercher à l’appréhender de tous les côtés à la fois… Puisque comme toutes ses consoeurs « scientifiques », l’économie s’est spécialisée à grande vitesse depuis le début du XX°…

Je ne peux donc que faire comme si je recommandais le chemin que j’ai moi-même suivi, et qui a l’avantage d’ouvrir un nombre incalculable de pistes pour un philosophe : la théorie monétaire. La monnaie est tellement un « fait social total », que sa mise en jeu économique permet d’ouvrir une à une toutes les portes de l’anthropologie… et de pas mal de débats économiques contemporains.

L’avantage de la théorie économique monétaire, c’est qu’elle a été en partie colonisée et thématisée par des philosophes qui se sont mis à faire de l’économie, ou par des économistes qui se sont mis à la philosophie. C’est le cas notamment de deux courants théoriques issus des années 70-80 : la Théorie de la Régulation (avec, notamment, Robert Boyer et (surtout) Michel Aglietta ; et l’Economie des Conventions (autour d’André Orléan).
Concernant la théorie de la régulation, l’un des pères fondateurs n’est autre que… Alain Lipietz, dont tu connais peut-être déjà le travail économique dans la mesure où tu t’intéresses à l’écologie.
L’ouvrage où apparaissent toutes les dimensions philosophiques (au sens large…) de la monnaie (et, par conséquent, de l’économie), est sans doute

« Souveraineté, Légitimité de la monnaie », de M. Aglietta et A. Orléan

Le livre n’est pas toujours facile à trouver, mais on en retrouve une majeure partie dans

« La monnaie, entre violence et confiance », des mêmes auteurs.

Mais l’ouvrage génial dans lequel le questionnement anthropologique de la monnaie se trouve mis en correspondance, à la fois avec une analyse précise de plusieurs phénomènes de l’histoire économique du XX° siècle, et avec une théorie philosophique de la théorie économique, c’est

« La violence de la monnaie », de Michel Aglietta

C’est un livre qui apparaît dans à peu près toutes les bibliographies consacrées à la théorie économique du XX° siècle… mais qui pourtant, lui non plus, n’est pas facile à trouver. Mais comme articulation d’une théorie anthropologique de la monnaie et de la critique du monétarisme anglo-saxon (et de son échec concernant la régulation de la masse monétaire), c’est imbattable. Cela peut d'ailleurs être intéressant de lire en parallèle un livré d'bat plus spécifiquement économique, mais intéressant :

"Le fléau du monétarisme", par Kaldor

qui ouvre par la même occasion le champ de l'économie post-keynésienne.

Par ailleurs, pour revenir à la Violence de la monnaie, il est assez surprenant de voir écrit, en 1982, que le problème majeure de la finance contemporaine est qu’elle repose sur une non différenciation des actifs risqués… ce qui ne manque pas d’actualité ! (Aglietta a d'ailleurs répété cet avertissement dans un livre plus récent : "Les dérives du capitalisme financier", qui se lit comme un roman.)

Et si tu veux te lancer dans la théorie de la régulation, qui est une théorie macroéconomique qui aborde tous les problèmes de l’intégration du comportement économique au sein de paramètres sociaux, politiques, culturels, etc. (ce qui est toujours intéressant pour un philosophe), il y a le livre fondateur de cette théorie

« Régulation et crises du capitalisme » de M. Aglietta

qu’il faut lire dans la réédition en poche Odile Jacob, parce que de cette façon on peut, par le jeu de la Préface, du texte et de la Postface, approcher le cheminement qu’Aglietta a suivi depuis 1976… avec lequel, d’ailleurs, on n’est pas forcé d’être d’accord. Disons que cela devient de plus en plus économique, et de moins en moins philosophique (au départ, ses deux grandes références sont Marx et… René Girard ! C’est un peu étrange, mais Girard le philosophe a influencé tout un tas d’économistes… alors qu’à première lecture, on ne s’y attendrait pas nécessairement. Au cas où tu serais déjà un girardien convaincu, le livre

« L’enfer des choses ; René Girard et la logique de l’économie », de Dumouchel et Dupuy

est consacré à cette question, et il est très intéressant).

Pour un état des lieux de la théorie de la régulation, tu peux lire :

« Théorie de la régulation, état des lieux », sous la direction de Robert Boyer.

Ce n’est pas toujours passionnant, mais ça donne toutes les assises un peu techniques d’une théorie économique aux enjeux extra-économiques innombrables.

Accessoirement, l’un des articles les plus destructeurs concernant ce qu’est par la suite devenue la théorie de la régulation, notamment du fait de son rapprochement avec l’économie des conventions, est sans doute :

« De la régulation aux conventions : le grand bond en arrière ? »

dont l’auteur n’est autre qu’Alain Lipietz l’écologiste lui-même (l’article a été repris dans « Théorie de la régulation, théorie des conventions », chez Actuel Marx.)

La théorie de la régulation articule la (macro)économie et toutes les dimensions de la culture ; l’économie des conventions, elle, articule la microéconomie et les questions sociales, voire psychologiques. Les deux théories reposent sur un refus du modèle néoclassique, et notamment de l’incontournable « homo œconomicus » ; en cherchant à réintégrer au sein du champ économique toutes les dimensions de la culturalité humaine que l’équilibre général néoclassique tendait à évacuer, ces deux théories réouvrent la dimension proprement philosophique de l’économie. Et pour l’économie des Conventions, l’insertion de l’économie dans le champ culturel est avant tout une « réinsertion sociale », c'est-à-dire une intégration de paramètres tels que les habitus, les phénomènes de mimétisme, etc. qui cassent la rationalité abstraite de l’agent économique. Pour ce courant, le meilleur ouvrage est sans doute :

« Analyse économique des conventions », sous la direction d’André Orléan.

Ce qui est très intéressant d’un point de vue philosophique, c’est évidemment la remise en cause de la « rationalité » telle qu’elle est représentée dans le modèle (néo)classique. Et là, les débats contemporains sur lesquels débouche cette question, ce sont surtout ceux qui concernent la théorie de la firme (point d’articulation entre licro et macroéconomie). Comment peut-on analyser et définir la rationalité économique ? Tous les grands courants économiques du XX° ont cherché à apporter leur réponse à cette question, et la théorie de la firme est un point nodal. A ce sujet, il existe un excellent ouvrage, qui se présente comme de la vulgarisation mais qui, à mon avis, est sans doute un peu plus, c’est

« Les nouvelles théories de la firme », de Coriat & alii.

C’est vraiment un excellent bouquin, qui arrive à présenter clairement des doctrines comme le courant institutionnaliste en quelques pages, et à les articuler en un ensemble cohérent. Le chapitre sur la théorie de la régulation n’est sans doute pas impérissable, mais Coriat a des rapports bizarres avec ce courant. Dans le même ordre d’idées,

« The economics of the business firm, seven critical commentaries », de Harold Demetz

est très intéressant.

Bon, je m’arrête là pour la rationalité économique… mais pas sans citer

« La monnaie » de Jean Cartelier

qui est censé être un ouvrage de vulgarisation, mais qui est sans doute l’un des essais les plus efficaces visant à remettre en cause la capacité du modèle néoclassique à rendre compte de ce qu’est un échange économique. Jean Cartelier est un économiste formidable, qui écrit sur des domaines très variés, mais toujours pour formuler des objections intéressantes d’un point de vue économico-philosophique.

Je termine cet essai de bibliographie par le domaine que sembles envisager à la fin de ton message, qui aborde les questions d’écologie. Dans ce domaine, j’avoue ne pas pouvoir te servir à grand chose, puisque je me suis davantage orienté vers les questions économiques posées par l’altermondialisme, la finance éthique et (donc) la finance « religieuse ». Dans la mesure où le questionnement écologique y reste omniprésent, je te recommande donc quelques ouvrages qui, pour moi, articulent le questionnement économique, le questionnement philosophique et les enjeux éthiques :

« Repenser l’inégalité », d’Amartya Sen

Un auteur un peu tarte à la crème, mais ce livre là a le mérite d’être clair.

« Quelle autre mondialisation ? » revue du Mauss, n° 20, deuxième semestre 2002, ainsi que le deuxième tome

Ces deux livres font une très belle synthèse des différents enjeux contemporains de l’économie, en abordant tous les types d’économies « alternatives » et en les reliant à des débats théoriques de fond.

« Ethique et économie, l’impossible remariage ? », toujours le MAUSS, mais cette fois n° 15, 2000

Une bonne présentation des argumentaires qui ont cherché à interroger la dimensions éthique de l’économie. L’ensemble est assez inégal, ça va de l’article sans intérêt à la mine d’or, mais cela reste vraiment mieux que la plupart des livres consacrés à « l’éthique de l’entreprise », et autres choses du genre.

Chaque collection a consacré un titre à cette question, il est difficile d’en choisir un…. Il y a le n° de novembre 2000 de la revue « Esprit » (l’économie, avec ou sans valeurs ?), le n° 6 de « L’économie politique », le n° 36 de la collection Hermès (Economie solidaire et démocratie)… mais le livre vraiment fantastique sur l’économie socialement responsable est en anglais :

« Socially Responsible Investment », de Sparkes

Là, c’est passionnant d’un bout à l’autre, et tous les questionnements intéressants portant sur les expérimentations visant à « éthiciser » des pratiques économiques d’origine capitalistes y sont abordés. Le livre porte surtout sur les tentatives des chrétiens américains concernant les fonds de placements éthiques, mais c’est un angle d’attaque très efficace.

Voilà…. En espérant que cette approche bibliographique te servira ! Le problème d'une bibliographie de ce genre, c'est qu'elle peut difficilement répondre à la question sans être quelque peu imprégnée des choix personnels de celui qui la rédige... Si tu as d’autres questions, n’hésite pas à me recontacter.

Cordialement,

P. G.

42. Pascal G 06/10/2009

Bonsoir Nicolas,

Une question intéressante... mais qui demande un peu de réflexion ! La principale difficulté est ici que les distinctions auxquelles tu fais appel ne sont pas toujours faciles à faire jouer pour une biblio.
Depuis 1950, bon nombre de théoriciens de l'économie utilisent l'histoire des doctrines économiques, qu'ils reformulent, pour exposer leurs propres propositions (un peu comme partout ailleurs dans les sciences humaines... les philosophes penseront à Habermas !) Du coup la distinction entre théorie, présentation, voire vulgarisation, n'est pas toujours claire. Un ouvrage aussi ouvertement "de vulgarisation" que "La monnaie" de Cartelier (dans la regrettée collection "Dominos") n'a pas grand chose à voir avec un Que-sais-je...

Par ailleurs, comme tu as une formation philosophique, ce n'est pas la peine que j'aille rechercher Aristote (pour sa théorie de la monnaie) ou Marx... même si pas mal de théoriciens contemporains de l'économie écrivent leurs livres comme si on avait lu Aristote ou Marx la veille. C'est par exemple le cas pour un des ouvrages décisifs pour la théorie économique contemporaine (Régulation et crises du capitalisme, d'Aglietta), qui est parfois à la limite d'une paraphrase du Capital.

Donc : j'essaye de construire une biblio quelque peu cohérente (et pas trop déplaisante à lire), et je te réponds. Sans doute demain... mais j'ai quelques copies à corriger !

Cordialement,

PG