L'histoire (1)

1) L'histoire comme discipline

consiste à passer de la succession à l'enchaînement, et de la connaissance à la compréhension

consiste à faire l'histoire d'une histoire

est une matière qu'il faudrait supprimer des programmes des classes terminales.

2) Pour Cournot, on peut dire que le type d'enchainement dont on peut faire l'histoire repose

sur une causalité non déterministe

sur une succession aléatoire.

sur une causalité déterministe

3) Le comportement de l'homme peut être dit "historial" dans la mesure où

la liberté de l'homme implique que les actes de l'homme ne sont ni totalement déterminés, ni totalement aléatoires.

l'homme est animé d'un instinct historique

l'existence de l'homme peut échapper au temps.

4) Pour Braudel, il faut distinguer différents types de temporalités historiques :

le temps géographique, le temps social et le temps individuel

le temps de la chronologie, le temps de la succession et le temps de la simuiltanéité.

le temps qu'il a fait, le temps qu'il fait et le temps qu'il fera.

5) deux raisons qui rendent l'histoire non déterministe :

l'enchevêtrement des types de temporalité et l'entrelacement des causes et des raisons

l'enchevêtrement des types de temporalité et la corrélation de l'espace et du temps.

La corrélation de l'espace et du temps et l'entrelacement des causes et des raisons.

6) Le cours de l'histoire est toujours à la fois influencé

par ce que les hommes ont déjà fait et parce qu'ils n'ont pas encore fait mais projettent de faire : par le passé et l'avenir

par le récit qu'en font les historiens et par la volonté de Dieu

par les erreurs du passé et les victoires du passé.

7) On peut considérer le travail de l'historien :

comme un travail d'interprétation non prédictive

comme un travail de prévision objective

comme un travail de compilation des données disponibles sur le passé.

8) Pour Lucien Fevbre

tout choix est historique

toute histoire est choix

toute histoire est historique, et tout choix est choisi.

9) Les données sur lesquelles l'historien travaille sont sélectives

car il se base uniquement sur les travaux des historiens qui l'ont précédé.

car l'historien ne peut pas accéder à toutes les sources : ce serait trop long

car il ne peut s'agir que des données qu'une époque a jugées dignes d'être recensées et conservées.

10) Pour Lucien Febre,

l'hypothèse interprétative est simultanée à la narration de l'histoire : en cela l'historien est artiste.

l'hypothèse interprétative se situe au départ de la recherche historique : l'historien a en tête une thèse à vérifier.

l'hypothèse interprétative se situe à la fin de la recherche historique : elle est ce qui résulte de la compilation des sources.

11) Pour Lucien Febvre, l'hypothèse interprétative

guide et oriente le travail de sélection et d'organisation des données issues des sources.

n'a de sens que dans le domaine des sciences expérimentales.

est, et doit toujours rester falsifiable, au sens de Popper.

12) Pour Claude Bernard, dans les sciences expérimentales

le scientifique, lui aussi, observe les résultats à la lumière d'une hypothèse, d'un problème à résoudre

le scientifique qui sait déjà ce qu'il cherche comprendra mal ce qu'il trouve

les lapins ne sont pas à la fête.

13) On ne doit pas considérer l'histoire comme un caprice d'historien, car l'interprétation de l'historien

est strictement neutre, impartiale et objective.

doit rendre compte de la totalité des faits, et s'accorder avec toutes les sources disponibles.

doit rendre compte d'un nombre acceptable de faits et tenir compte de la convergence ou de la divergence des sources.

14) La recherche historique doit mettre en lumière

ce qui, dans les comportements humains, est le fait du destin.

ce qui constitue le seul et unique vrai sens de l'histoire

l'une des interprétations acceptables d'une séquence historique