Quiz sur le Sujet 1

1) La conscience de quelque chose peut être considérée comme

le fait de s'en rappeler.

la prise de conscience de la conscience

la prise de connaissance d'une connaissance : connaissance "réfléchie"

2) La conscience de soi peut être considérée comme

la conscience que la conscience prend d'elle-même : la conscience se prend comme "objet" de conscience

la conscience de ma différence avec tous les autres

la conscience de mon corps

3) La conscience morale peut être considérée comme

la conscience que je prends de ma nature pécheresse

la voie qui me permet d'atteindre à la sainteté

ce qui permet à l'individu de porter un jugement moral sur lui-même (et éventuellement sur les autres)

4) La conscience humaine est une conscience réflexive, dans la mesure où

c'est parce que je suis capable de me réfléchir (de faire retour sur moi-même) que je peux réfléchir (élaborer des stratégies rationnelles)

l'homme ne prend conscience de lui-même que lors du stade du miroir, par lequel il se reconnaît dans un miroir

la conscience est régie par des principes instinctifs : elle agit comme un réflexe.

5) On peut admettre l'existence d'une conscience chez un animal si

son comportement implique une faculté de sélection et de mobilisation de ses propres connaissances pour élaborer une stratégiede érsolution d'un problème inédit.

il est capable de recourir à une forme de langage

son cerveau fait apparaître les sinuosités caractéristiques de la conscience dans le lobe préfrontal.

6) Une perception peut ne pas être consciente si

elle est inférieure au seuil de perception de l'inconscient.

elle est trop faible ou trop brève (faiblesse quantitative) ou si elle ne présente pas d'intérêt pour le sujet (faiblesse qualitative)

elle est supérieure au seuil de perception de la conscience : c'est le cas des images surliminales.

7) Pour Kant, une perception dont on n'a pas conscience se nomme

sensation

petite perception

perception

8) Une perception dont on ne prend pas conscience

peut faire l'objet d'un examen réfléchi, qui permet d'étudier la validité de l'information reçue.

ne peut jouer aucun rôle dans mon esprit : ce qui n'est pas conscient est psychiquement inexistant

peut néanmoins influencer mes jugements : c'est ce qui fonde la logique publicitaire

9) Pour Descartes, le doute hyperbolique nous conduit à

mettre en doute l'existence de tout ce qui n'est pas "ma pensée"

ne valider que la certitude des énoncés mathématiques

considérer que les sens ne peuvent être trompeurs : seules nos interprétations sont trompeuses.

10) Pour Descartes, le seul énoncé absolument indubitable est

l'énoncé "je pense", chaque fois que je le prononce ou le conçois en mon esprit

l'énoncé "Dieu existe", car il faut bien que Dieu existe pour qu'il puisse me tromper.

l'énoncé qui affirme que "rien n'est certain".

11) Pour Descartes, le doute hyperbolique nous conduit à l'idée selon laquelle

la conscience est l'essence du sujet humain : je suis une "chose qui pense" (res cogitans)

Je suis une rose pensante.

les connaissances humaines n'ont qu'une valeur relative : elle respose sur des hypothèses indémontrables.